Les séries d'été sur RFI : Étoiles d'Orient à la découverte des grandes voix du monde arabe
Du lundi au vendredi à 17h10* du 28 juillet au 4 août
Format : 50 minutes
Cet été, RFI propose dans Étoiles d'Orient les portraits de six grandes voix féminines de la chanson arabe. Cette émission présentée par Marjorie Bertin et réalisée par Guillaume Buffet met en lumière le parcours de grandes chanteuses et musiciennes orientales du XXe siècle, telles qu'Oum Kalthoum, Fayrouz, Cheikha Remitti, Asmahan, Reinette l'Oranaise et Dalida. En valorisant leurs histoires et leurs parcours au fil de six épisodes, l'émission permet de découvrir différentes époques et une pléthore de courants musicaux.
Épisode 1, lundi 28 juillet : Oum Kalthoum, L'astre d'Orient (1898-1975)
Egypte entre tradition et modernité, la voix de l'unité arabe
Bête de scène à la voix expressive et directe, façonnée depuis l'enfance par la récitation du Coran, celle que l'on surnomma la « Quatrième pyramide » se servit des nouvelles technologies pour devenir la voix de son peuple et se faire connaître dans le monde entier.
Épisode 2, mardi 29 juillet : Asmahan la princesse rebelle (1920-1944)
Syrie, du djebel druze aux films musicaux égyptiens
Si la vie d'Asmahan s'arrêta dans un mystérieux accident à l'âge de 24 ans, cette vraie princesse druze à la vie romanesque eut tout de même le temps d'enregistrer quelques disques et de jouer dans plusieurs films musicaux romantiques avec son frère Farid. Une légende faite de mystères qui continue d'inspirer la jeune génération.
Épisode 3, mercredi 30 juillet : Reinette l'oranaise (1918-1998)
Algérie, l'étoile de la chanson judéo-arabe
Le nom de scène de Sultana Daoud, la plus célèbre des chanteuses aveugles, lui vient de son maître, Saoud L'Oranais. Cette autrice compositrice et oudiste virtuose, qui connaîtra la gloire, l'oubli à l'Indépendance, puis de nouveau la gloire, est l'une des plus immenses représentantes du haouzi et du folkore oranais.
Épisode 4, jeudi 31 juillet : Fayrouz (1934)
Liban, l'avènement de la musique libanaise moderne
La famille de la petite Nouhad Haddad était si pauvre que c'est par la fenêtre de sa cuisine qu'elle apprenait les chansons que ses voisins écoutaient à la radio. Et c'est à la radio libanaise, alors en plein essor, qu'elle rencontrera, quelques années plus tard, les frères Rahbani. Assi et Mansour Rahbani firent d'elle l'interprète de leur révolution musicale, mélange inédit de musique traditionnelle arabe, de folklore libanais et d'influences latino-américaines et occidentales.
Épisode 5, vendredi 1 août : Cheikha Rimitti (1923-2006)
Algérie, La Mamie du Raï
Reine de la nuit, des cabarets et des salles de concert où elle se produisait encore à 83 ans deux jours avant sa mort, cette chanteuse et autrice compositrice disait que les chansons venaient dans sa tête la nuit pour la « piquer comme des abeilles ». Analphabète, Cheikha Rimitti en écrivit pourtant plus de 200 et rendit populaire et moderne le raï. Un courant musical qui, grâce à elle, allait déferler dans le monde entier.
Épisode 6, lundi 4 août : Dalida (1933-1987)
Du Nil à la Scène
On la connaît surtout comme chanteuse française, mais Dalida est née Yolanda Gigliotti, dans un quartier populaire du Caire, au sein d'une famille d'immigrés italiens. Elle garda toute sa vie, un attachement viscéral à l'Égypte où elle commença et acheva sa carrière comme actrice au cinéma. Elle fut la première à faire entrer la musique raï dans les foyers français grâce à Salma ya Salama et se produisit toute sa vie dans les pays arabes
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