« Appels sur l’actualité » et « 7 Milliards de voisins » à Nouakchott
Du mardi 17 au jeudi 19 mai
« Appels sur l’actualité » à 10h10
Présenté par Juan Gomez
Mardi 17 mai : « Mauritanie : un modèle dans la lutte contre le djihadisme ? »
Alors que la menace djihadiste n’a cessé de progresser au Sahel, la Mauritanie n’a pas connu d’attaques terroristes depuis 11 ans. Comment expliquer cette exception régionale ? Les Etats voisins doivent-ils s’inspirer du modèle mauritanien ? Quel regard les auditeurs mauritaniens portent-ils sur la façon dont leur pays lutte contre le terrorisme ?
Invités :
- Dahane Ahmed Mahmoud, ancien ministre des Affaires islamiques, directeur exécutif de l’Institut mauritanien des Etudes stratégiques,
- Mohamed Abdellahi Taleb Abeidy, directeur du Centre mauritanien d'Etudes et de recherches sécuritaires et stratégiques.
Trois ans après la première transition politique pacifique du pays, Juan Gomez dresse un état des lieux de la situation en Mauritanie. Lutte contre le terrorisme, économie, développement, éducation, pouvoir d'achat…quel bilan les mauritaniens font-ils de l’action du président Mohamed Ould El-Ghazouani ?
Invités :
- Khalilou Ould Deddé, député et vice-président de l’Union des Forces du Progrès.
- Mohamed Yahya Horma, vice-président pour l’Union pour la République
Présenté par Emmanuelle Bastide
En Mauritanie, les femmes représentent un peu plus de la moitié de la population du pays. Pourtant, elles sont encore largement défavorisées au sein de la société. Si certains progrès ont été réalisés à l’image d’une meilleure représentation politique, aucun texte ni législation ne protège juridiquement la femme des atteintes faites à sa dignité. Bien que le mariage des enfants soit interdit par la loi, un tiers des filles mauritaniennes sont mariées avant d’avoir 18 ans, et un quart d’entre elles ont leur premier enfant avant la majorité. Une situation qui a de lourdes conséquences sur leur parcours scolaire, leur niveau d’alphabétisation et l’accès à un emploi. Comment améliorer la condition des femmes en Mauritanie ?
Invitées :
- Aminetou Mint El Moctar, militante des droits humains, présidente de l’association des femmes chefs de famille,
- Kadiata Malick Diallo, députée de l’Union des forces de progrès (UFP)
- Dieynaba Ndiom, membre du collectif Voix des femmes en Mauritanie et du Réseau des jeunes féministes d'Afrique de l'Ouest,
- Matt Ewnen, directrice politique de l’Union pour la République (UPR). Ex secrétaire générale du Ministère de la condition féminine,
- Maimouna Ahmed Salem, membre du Conseil National de l’Union pour la République (UPR).
Le président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani a fait de l’éducation une priorité de son mandat. Avec moins de 8 % de réussite au baccalauréat en 2021, 872 classes manquantes, auxquels s’ajoutent un déficit d’enseignants et de livres scolaires, les enjeux sont de taille. Depuis 2019, certains chantiers ont déjà été entrepris comme l’ouverture d’une concertation nationale, la création de zones d’éducation prioritaire, la formation et la revalorisation des salaires des professeurs ou encore la mise en place de cantines scolaires. Beaucoup reste encore à faire pour poser les nouvelles bases de l’école républicaine mauritanienne. Un point essentiel reste notamment la place accordée aux langues nationales (pulaar, soninké et wolof) que la dernière réforme de 1999 avait tenté de revaloriser, sans succès. Dans ce contexte fragile, comment améliorer le système éducatif mauritanien et en faire une clé de réussite pour tous les élèves et le développement du pays ?
Invité.e.s :
- Ahmed BA, conseiller du ministre de l’Education mauritanien, chargé de la coopération,
- Bouna SOW, directeur de l’école privée Noura, au sud de Nouakchott,
- Amadou Tidjane Ba, Secrétaire général du Syndicat National de l’Enseignement Secondaire (SNES),
- Khoudia, chanteuse mauritanienne, ambassadrice de l’UNICEF
Née dans un village du sud de la Mauritanie sans électricité, Kadio Niang dirige aujourd’hui Solar-Ecobat, une start-up spécialisée dans la fabrication de lampes solaires. Pour celle qui a passé son enfance et son adolescence à étudier à la bougie ou à la lampe à pétrole, devenir ingénieure est rapidement une évidence. Avec un taux d’accès à l’électricité de 10 % en zone rurale contre 72% dans les villes, pour Kadio Niang, l’avenir de l’électrification au Sahel passe par le solaire. Rare femme dans un monde d’hommes, elle veut également favoriser l’emploi dans des femmes dans ce domaine.
Invitée : Kadio Niang ingénieure, directrice et fondatrice de Solar-Ecobat, une start-up spécialisée dans l’énergie solaire et les matériaux d’écoconstruction.
Avec un reportage réalisé à Nouakchott, au centre Safia (Savoir, Apprendre et Faire pour être Indépendante durant mon Adolescence) dont l’objectif est d’améliorer la scolarisation, la réinsertion et la rétention des adolescentes à l’école, leur participation dans l’espace public ainsi que le renforcement de leurs compétences et employabilité.
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