« La France en résistance »

Une série en trois épisodes

 

Dans « La marche du monde » de Valérie Nivelon

Dimanches 26 mars, 2 et 9 avril à 12h10 et sur rfi.fr

 

 

Que faire contre l’occupation d’une puissance étrangère ? Pourquoi s’engager ? Comment s’unir ? Jusqu’où prendre des risques ? Au nom de quel idéal ? En 1940, face à l’occupation allemande, la résistance intérieure met plusieurs mois à s’organiser. Entre incertitude, divergences politiques et situations personnelles, nombre de Françaises et de Français vont pourtant « faire quelque chose ». À partir de 1943, ils vont même s’unir et passer à la lutte armée face au danger croissant de la déportation et de la répression exercée par le gouvernement de Vichy. De Lucie Aubrac à Missak Manouchian, Français et étrangers prennent tous les risques. Peur, fierté, humour, ces femmes et ces hommes ne se prennent pas pour des héros mais évoquent leur combat au quotidien. Dans les bals clandestins, ils dansent et chantent, défiant joyeusement la collaboration incarnée par le maréchal Pétain, et sa morale « travail, famille, patrie ». Valérie Nivelon explore la diversité et l’évolution de « La France en Résistance » à partir des récits de celles et ceux qui se sont engagés, en toute humanité.

 

Dimanche 26 mars : « Que faire contre l’occupant allemand ? »

1940. Pétain signe l’armistice avec Hitler. La France est divisée en deux : zone Nord, dite occupée et zone Sud, dite libre. Il faudra des mois en zone Nord, occupée par les Allemands, et encore plus longtemps en zone Sud, où est installé le gouvernement de Pétain, pour que des femmes et des hommes entrent en résistance. Que faire ? Que font les autres ? Comment s’organiser ? Après de nombreux actes individuels, des Français vont se reconnaitre et créer des mouvements d’obédiences politiques très différentes. Pour résister aux Allemands et bientôt à Vichy, ils vont prendre tous les risques. A la demande du Général de Gaulle et de son émissaire Jean Moulin, ils vont pourtant accepter de s’unir… mais dans quelles conditions et pour quelles raisons ?

Aux sons des témoignages de Lucie et Raymond Aubrac, Daniel Cordier, André Laroche... entre les oreilles de l’historien Laurent Douzou.

 

Dimanche 2 avril : « Les étrangers s’engagent pour la France »

« Dans quelques heures, je ne serai plus de ce monde. On va être fusillés (...) Aujourd’hui, il y a du soleil. C’est en regardant au soleil et à la belle nature que j’ai tant aimée que je dirai adieu à la vie et à vous tous, ma bien chère femme et mes bien chers amis. (...) Bonheur à ceux qui vont nous survivre et goûter la douceur de la Liberté et de la Paix de demain. (…) Au moment de mourir, je proclame que je n'ai aucune haine contre le peuple allemand ».

Adressés à sa femme Mélinée, ces mots sont écrits par Missak Manouchian au matin du 21 février 1944 à la prison de Fresnes, à quelques mois d'une victoire qu'il ne verra pas. Il est exécuté dans l'après-midi au Mont-Valérien avec 21 camarades dont plusieurs refuseront, comme lui, qu'on leur bande les yeux. L'histoire du groupe Manouchian se confond avec celles des FTP-MOI (Francs-tireurs et partisans - main-d'œuvre immigrée), des communistes, mais aussi Juifs, Polonais, Hongrois, Italiens, Arméniens ou Espagnols, désignés comme terroristes par les nazis, « armée du crime » pour la propagande de Vichy. La patrie sera-t-elle enfin reconnaissante à tous les étrangers engagés dans la résistance et morts pour la France en panthéonisant Mélinée et Missak Manouchian ?

 

Dimanche 9 avril : « Chanter et danser en clandestinité »

À partir de mai 1940 et jusqu’en avril 1945, les bals sous toutes leurs formes, sont interdits sur le territoire français. La danse, loisir majeur de la jeunesse française de l’entre-deux-guerres, connaît un coup d’arrêt. Empêché, réprimé et sanctionné par le régime de Vichy, car défiant la morale et les bonnes mœurs, le bal devient clandestin. Comment l’interdit est-il transgressé ? Quelles musiques sont jouées ? Quelles cultures du corps sont révélées ? Mais surtout, quelles valeurs et quels liens sociaux rendent irrésistible l’envie de danser ?

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