Murielle Paradon (journaliste) et Julien Boileau (technicien de reportage) se sont rendus en Syrie dans des centres de détention pour jihadistes. Ils ont notamment recueilli des témoignages rares de combattants, de femmes et d’enfants détenus dans des conditions difficiles, au moment où la France accélère le rapatriement de ses ressortissants.

Au programme :

« Grand reportage »

« Retour à Hassaké, un an après l’attaque de la prison par l’organisation État islamique » (diffusé le jeudi 2 février)

Le 20 janvier 2022, une immense prison pour jihadistes est prise d’assaut, à Hassaké, dans le nord-est de la Syrie. Un commando de l’organisation État islamique tente de libérer ses membres. 10 jours de combats avec les forces kurdes et un bilan très lourd : plus de 500 morts. L’attaque a laissé des traces et aujourd’hui l’organisation terroriste est toujours active. Un an après l’attaque, Murielle Paradon et Julien Boileau se sont rendus sur place. Ils ont recueilli des témoignages rares de combattants.

« Focus du jour »

«À Hassaké, les enfants de jihadistes étrangers emprisonnés  tentent de vivre en dehors de la radicalité» (diffusé le vendredi 3 février)

La France commence à rapatrier, en plus grand nombre, ses ressortissants partis rejoindre l’organisation État islamique. Mais de nombreux étrangers restent encore emprisonnés dans le nord-est syrien, sous contrôle kurde. À Hassaké, près de la prison pour femmes où sont détenues des étrangères radicalisées, un centre tente d'aider des enfants à retrouver un semblant de vie normale.

« Décryptage », présenté par Anne Corpet

« Dans le camp de Roj en Syrie, avec les familles de jihadistes français » (diffusé le lundi 23 janvier)

Invitée : Murielle Paradon

Murielle Paradon est allée à la rencontre des proches de jihadistes qui ont fait le choix de quitter le territoire français pour aller combattre dans les rangs de l'organisation État islamique en Irak et en Syrie. Certaines femmes se sont elles-mêmes illustrées dans les rangs de l'organisation terroriste. Quelques jours avant le dernier rapatriement mis en place par la France le 24 janvier, elle a pu tendre son micro à des femmes et des enfants maintenus dans le camp de Roj, au nord-est de la Syrie.